Une idée du bonheur, encore...

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C’est quand vous dégustez votre premier sushi depuis des semaines… la madeleine de Proust. Ça vous prend la mâchoire, la bouche, l’en dedans, vous goûtez, appréciez, saisissez pleinement ce premier goût que le second n’aura pas. Dieu est dans le premier sushi.

Et dire que j'ai détesté le tout premier de ma vie, il a fallu que je m'habitue à ce goût particulier, pour le trouver ensuite irrésistible.

C’est quand Tibou vous regarde dans les yeux et vous caresse la joue. Sa menotte douce,  à l’odeur sucrée. Tendresse, amour, malice, que demander encore? Rien de plus doux que cette petite main-là, juste posée, telle un papillon rose sur votre joue. Vous souriez. Le bonheur est là.

C'est quand le soleil réapparaît après avoir boudé des jours entiers, caché par les nuages. La pluie et ses flaques quand le froid vous prend par les pieds, ça craint. La chaleur du soleil sur mes orteils, sur mes bras, sur mes cheveux libres. La chaleur du soleil qui inonde de vert brillant tout le jardin. Il fait mal aux yeux, il fait du bien.

Le bonheur, c'est aussi quand un bon livre vous tiens chevillée au fil de ses pages. Ets-ce la trame ? La manière de lier les mots ? Le caractère bien dessiné des personnage, l’odeur et le toucher de ce bon vieux papier encré ? Un peu de tout à la fois. Il est bon, ce bonheur-là.

 

C'est quand vous regagnez votre canapé (bien sûr!) après une longue journée de boulot, que vous vous en frottez les pieds de contentement, que vous caressez le tissu, c'est comme retrouver le ventre maternel, nichée au creux du pli, l'esprit pris parla série policière que vous avez eu la chance de saisir au vol (vous ne suivez pas les séries).

 

Ça rappelle quand vous vous laissez prendre au suspens d’un film, à l’eau de rose, ou policier, saga fantastique ou thriller (ajoutez ce que vous voulez, la liste est longue encore), vous êtes dedans. Faire pipi vous n’irez pas, jusque parce que vous ne voulez pas en perdre une miette – Aïe, ma vessie, quand est-ce que ça sera fini ?

 


Voilà, à vouloir me faire du bien je pioche dans ceux là, il y en a d'autre, bien sûr, il viendront au fur et à mesure.

 
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